Nous sommes bel et bien dans nos Pyrénées au cœur de cette belle vallée de Teña, avec en toile de fond le Vertice et le Pic d’ Anayet et pourtant….<br />
Allongée près du lac, sous la chaleur automnale je ferme mes yeux. Me voici en partance, oui, je suis en partance vers ces somptueuses contrées de l’Asie centrale : la Mongolie. J’entends le galop lointain celui des équidés montés par ces extraordinaires cavaliers dits « des hautes herbes » : les meilleurs du monde ! <br />
Le mongol fait corps avec sa monture, il épouse sa force et sent sa puissance. Ce compagnon des steppes lui permet de survivre en ces terres inhospitalières. Ce n’est pas rien et c’est là toute sa richesse, d’ailleurs en mongol « être pauvre se dit être à pied ».<br />
Douce étrangeté en vérité pour nous occidentaux car le luxe est précisément de nous offrir ces instants de marche dans le plus grand dénuement. Apaisement, recueillement.<br />
Soudain, des tonalités ibériques parviennent à mon oreille, sourire …un enfant joue, ce n’était que cela. <br />
Je quitte la Mongolie, et pourtant, ces chevaux affairés devant moi à chercher leur pitance respirent la tranquillité, celle la même qui hante, et souffle sur les plaines de Gensis Khan. Le Vertice et le pic d’Anayet me font face, l’Ossau, ce géant n’est pas loin, captation de l’instant, c’était juste à vivre…ce voyage légèrement empreint d’une touche d’onirisme et d’une sensation d’irénisme et ce, le temps d’une photo.<br />
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Merci à Démocrite.
D
Démocrite
11/10/2011 16:24
Merci chère Sibylle pour ces instants poétiques ; la marche en montagne libère le souffle, le corps... et le verbe. Je m'en réjouis.<br />
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Merci Delphi64, nos Pyrénées ne nous lassent décidément pas,<br />
bien à vous.
S
Sibylle
11/10/2011 12:33
Cher Démocrite, vous avez l’œil d’un photographe professionnel pour savoir saisir ou retenir l’instant idoine( le kairos), et capter cette éclairage hallucinant de belles journées d’octobre aux rais enchanteurs. C’est une merveille des merveilles que de voir ces mosaïques de roches aux liserés de lumière .Ces émaux scintillants semblables aux pierres précieuses qui vibrent de mille feux sous la puissance aqueuse .Des pierres moirées d’ocre et de bruns disposées çà et là tapissent en harmonie le lit torrentueux Puis, l’espace d’un instant, d’un battement d’aile ,laissez tomber vos paupières sur vos yeux délicats : bouleversement de sens, c’est un état de grâce. Il suffit de le vivre. Entendez-vous ce chuchotement, ce clapotis, ce frémissement que la brise automnale dépose à sa surface ? Cette partition improvisée est une véritable berceuse douce et apaisante. <br />
C’est un fait, le photographe à l’oreille musicienne, et se fait orfèvre, son œuvre est un bijou sculpté dans ces sinuosités naturelles, juste à flanc de montagne. Tout simplement saisissant ! <br />
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BRAVO !
D
delphi64
11/10/2011 07:09
Sublime !!<br />
Des paysages incroyable.<br />
Amicalement.