Quelle poésie, ma chère Marie, je m'incline devant cette esthétique, cette musique des mots qui donne l'envie de gambader le long des sentiers aragonais. Quelque chose me dit que ces fragrances "distillées au creux des lacets ondoyants" seront bientôt humées par quelques atomistes déroutés pratiquant l'alètheia, entre voile et dévoilement, entre brumes opaques du réel et vérité insaisissable.<br />
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Aragon nous voici ! Collarada !!!!<br />
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Merci.
M
Marie
13/03/2012 14:48
Cézanne, cher Démocrite aurait pu peindre ces paysages. Ce ne sont pas des photos mais des toiles de maîtres que vous nous donnez à voir. De la douceur évanescente de ces lumières ambrées habilement capturées à la tombée du jour, s’échappe l’indicible. « Rêveries » peut-être « d’un promeneur solitaire » qui disperse çà et là quelques graines d’onirisme. Le vague à l’âme se perd et se distille au creux des lacets ondoyants de petits ruisseaux teintés d’un vert émeraude. Puis, au loin, merveilles des merveilles, des champs d’amandiers fleuris ouvrent les premiers sillons qui mènent à la montagne, rocheuses de l’Ibérie. SUPERBE !
D
delphi64
10/03/2011 15:10
De très belles photos, une région que je ne connais pas, mais les paysages sont de toutes beautés.<br />
Amicalement.